Puisque le regret d’une confiance trahi appartient au passé, à quoi bon s’infliger cette souffrance psychique ?
Le lien entre risque et confiance. De tout temps, la confiance a été considérée comme source d’inquiétude, puisqu’elle consiste à accepter quelque chose qui n’est pas tout à fait sûr et à parier sur la loyauté de celui à qui l’on fait confiance. Celui qui accorde sa confiance sait donc qu’il peut être victime de son geste. Est-il pour autant un preneur de risque ?
Le lien entre confiance et risque tient en partie à l’orientation temporelle de la première : faire confiance, c’est adopter une certaine attitude vis-à-vis du futur, plus précisément élaguer l’éventail futur des possibilités et « se conduire comme si le futur était certain ». « La complexité du futur est réduite par l’acte de confiance. En faisant confiance, on s’engage dans l’action comme s’il n’y avait que certaines possibilités dans le futur » Mais en optant ainsi pour ces possibilités, on prend des risques, car il n’est pas certain que ce soient les possibilités retenues qui se produisent.
Comment puis-je en effet adopter une attitude de confiance à l’égard de quelqu’un dont finalement je ne sais rien.
La confiance est donc de l’ordre d’un pari. Elle est plus qu’une simple espérance.
La sincérité est une ouverture de coeur. On la trouve en fort peu de gens, et celle que l’on voit d’ordinaire n’est qu’une fine dissimulation pour attirer la confiance des autres.
Pour moi, la confiance se gagne par le prix de la vérité.
Pour vous, c’est quoi la confiance ?